Quelques mots sur le S.O.B.

Ayant interrogé la Présidente du S.O.B., Madame Anne-Marie Amann, sur celui-ci, nous avons reçu la réponse suivante :

"Le S.O.B. - Secrétariat des Oblatures Bénédictines - ne gère pas les monastères ou les oblats. C'est une association 1901 qui fait modestement le lien entre les monastères qui s'y rattachent : environ une trentaine en France. C'est essentiellement un lien d'information. Les membres du conseil du SOB n'interviennent pas directement avec les oblats et oblates mais avec les responsables d'oblature. Nous ne faisons naturellement aucune ingérence dans les monastères, les oblats et oblates dépendent de leur responsable d'oblature. Nous sommes tous des bénévoles et faisons avec nos moyens. Nous avons repris tout récemment sur le site le livret de l'oblature. Il ne figurait auparavant qu'en support papier. Il a été réactualisé et est maintenant en ligne." ( ici )


Le S.O.B. ne gère donc aucunement les oblats, au sujet desquels dom Prosper Guéranger a spécifié clairement que les réunions entre eux n'étaient pas "essentielles" (L'Eglise ou la Société de la louange divine, p. 63).

Selon le Frère Michel du Merle, maître des oblats de Solesmes, information moult fois confirmée dans d'autres monastères ou abbayes de la Congrégation de France, la vocation de l'oblat est bien une union spirituelle entre une personne et une communauté. Elle ne donne pas lieu à la création de "groupes d'oblats" puisque cet engagement est privé. On peut donc s'interroger sur l'intérêt des "Congrès annuels d'oblats", surtout que chaque oblature est spécifique à un monastère.

Et dom Jean Guilmard de préciser : "Le désir très légitime de permettre aux oblats d'une même région de se connaître entre eux a fait naître récemment l'idée d'une fédération (...) On peut invoquer en sa faveur d'excellents arguments, mais elle semble simplement connoter une conception de l'oblature qui se situe dans une perspective un peu différente de la nôtre" (Les oblats séculiers dans la famille de saint Benoît, p. 40).