Quelques mots sur la "transidentité"

Il y a quelques jours, le PM britannique Rishi Sunak a soulevé un tollé médiatique en déclarant : "Un homme est un homme et une femme est une femme, c’est juste du bon sens », lors du congrès annuel du Parti conservateur de son pays.

https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/rishi-sunak/une-femme-est-une-femme-le-premier-ministre-britannique-rishi-sunak-accuse-de-transphobie-e1aab558-645c-11ee-84ee-9e4a9c99baa2 

Combien de fois devra-t-on répéter que le problème de la "transidentité" (ils disaient transgenrisme précédemment) n'est qu'un combat de plus porté par le lobby LGBT, et qui plus est dénué de tout véridisme ?

Le concept de genre, n'en déplaise à Wikipédia, ne concerne pas la personne humaine mais la grammaire : masculin, féminin, neutre. En ce qui concerne l'homme et la femme, on parle de sexe. Comme chacun sait, le sexe est déterminé une fois pour toutes à la conception selon que le spermatozoïde qui a fécondé l'ovule comporte un chromosome Y ou non. Si c'est le cas, le bébé sera de sexe masculin, sinon il sera  de sexe féminin (fa femme possédant deux chromosomes X) et aucune chirurgie voire législation (comme c'est maintenant le cas aux USA, où l'on peut demander officiellement de "changer de genre" ce qu'on fait les frères Wachowski, célèbres réalisateurs au cinéma de la trilogie Matrix) ne pourra rien y changer.

Certes, tout être humain est parfaitement autorisé, même moralement, à modifier son corps mais cela ne le fera certainement pas changer de sexe. Et affirmer cela n'est pas de la "transphobie". C'est juste du bon sens.