Desiderius Admin
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| Sujet: 13/08 Sainte Radegonde Mer 13 Aoû - 9:36 | |
| Sainte Radegonde, moniale Commun des moniales, p. 1794 de la Liturgie monastique (bénédictine) des Heures.Radegonde, fille d’un roi de Thuringe, fut prise par Clotaire, roi des Francs, dans une guerre entre la Thuringe et la France. Clotaire traita la jeune captive avec beaucoup d’égards, la fit instruire dans la religion chrétienne et lui fit conférer le saint Baptême. Elle eût voulu consacrer à Dieu sa virginité ; mais elle dut épouser le roi qui avait massacré sa famille vaincue. Radegonde profita des richesses du trône pour orner les églises, assister les pauvres. Six années passées sur le trône n’avaient point fait renoncer Radegonde à l’espérance de la vie du cloître. L’assassinat de son frère par le roi son époux lui fournit une occasion favorable ; Clotaire, fatigué de ses larmes, lui permit de partir. Elle se rendit d’abord à Noyon, et, comme l’évêque hésitait à recevoir ses voeux, elle se coupa les cheveux elle-même, revêtit la bure des religieuses, déposa ses ornements royaux sur l’autel, et fut consacrée au Seigneur. De là, Radegonde se rendit aux environs de Poitiers et se livra à tous les exercices d’une vie austère ; elle ne vivait que de pain de seigle et d’orge, d’herbes et de légumes, et ne buvait pas de vin. Son vêtement était un cilice, son lit de la cendre ; elle servait les pauvres de ses mains, pansait elle-même les malades atteints de la gale et de la teigne, lavait les plaies des lépreux et souvent délivrait les malheureux de leurs infirmités par des miracles. Un cierge reçu d’elle et allumé près d’un malade suffisait à le guérir ; en passant par ses mains, les fruits et les aliments prenaient une vertu dont l’effet merveilleux ne tardait pas à se faire sentir. Elle mourut en 587, à l’âge de 68 ans. http://viechretienne.catholique.org/saints/2951-sainte-radegondeRègle du jour (fichier complet à télécharger ici).00 Chapitre 59 LES FILS DE NOTABLES OU DE PAUVRES QUI SONT OFFERTS | 01 Lorsqu'une personne de condition notable veut offrir son fils à Dieu dans le monastère, et si c'est un jeune enfant, ses parents rédigeront eux-mêmes la demande écrite dont nous avons parlé. | 02 Ils envelopperont cette demande et la main de l'enfant, avec l'offrande, dans la nappe de l'autel, et ils l'offriront ainsi. | 03 Quant à leurs biens, ils promettront sous serment, dans la demande même, de ne jamais rien lui en donner, ni par eux-mêmes, ni par personne interposée, ni d'aucune manière, ni même de lui fournir l'occasion d'en posséder ; | 04 ou bien, s'ils ne veulent pas agir ainsi, et qu'ils veuillent cependant offrir quelque chose en aumône au monastère comme rétribution, | 05 ils en feront donation à la communauté, s'en réservant l'usufruit durant leur vie, s'il leur plaît. | 06 De la sorte, on fermera à l'enfant toute sortie, si bien qu'il ne lui restera aucun espoir, qui ne servirait - ce qu'à Dieu ne plaise - qu'à le tromper et à le perdre, comme nous l'avons appris par l'expérience. | 07 Les moins fortunés agiront de même. | 08 Ceux qui ne possèdent absolument rien, feront simplement la demande écrite et offriront leur fils, avec l'offrande, en présence de témoins. |
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