Desiderius Admin
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| Sujet: 15/05 Saint Pacôme, Abbé Jeu 15 Mai - 10:53 | |
| Saint Pacôme, Abbé, fondateur du cénobitisme chrétien (✝ 346) Commun des Moines, p. 1794 de la Liturgie monastique (bénédictine) des Heures.A 20 ans, l'égyptien Pacôme est enrôlé de force dans l'armée romaine. A Thèbes, alors qu'il se morfond dans une caserne où on l'a enfermé avec les autres conscrits récalcitrants, des chrétiens charitables viennent les visiter et leur apportent de quoi se nourrir. Une fois libéré, Pacôme se fait baptiser. Il se met au service des pauvres et des malades, puis obéit à l'appel de la solitude en se faisant ermite pendant sept ans. Un jour qu'il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit: "Pacôme, reste ici, bâtis un monastère." Une autre fois, un ange lui dit: "Pacôme, voici la volonté de Dieu: servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu." Pacôme a compris: on ne se sauve pas tout seul. Il bâtit un monastère pour aider d'autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit. Ce premier essai de vie commune est un échec: on n'improvise pas une communauté. Pacôme en tirera la leçon et rédigera un règlement strict: "la Règle de saint Pacôme". Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique. Le grand saint Athanase d'Alexandrie veut le faire prêtre. Par humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les monastères chez les coptes de la Haute-Égypte. Il mourut lors d'une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346. En Thébaïde, l’an 347 ou 348, saint Pacôme, abbé. Soldat encore païen, témoin de la charité chrétienne envers les recrues de l’armée détenues, il en fut ému, se convertit à la vie chrétienne, reçut de l’anachorète Palémon l’habit monastique et, sept années plus tard, sur un avertissement divin, il édifia un grand nombre de monastères pour accueillir des frères, et écrivit une célèbre Règle des moines. http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1127/Saint-Pacome-le-Grand.htmlRègle du jour (fichier complet à télécharger ici)23 Dans son enseignement, l'abbé doit toujours suivre le modèle que lui donne l'Apôtre quand il dit : "Reprends, supplie, menace." (2 Tim 4, 2) | 24 Ainsi doit-il varier sa manière selon les circonstances, mêlant douceurs et menaces, montrant tantôt la sévérité d'un maître, tantôt la tendresse d'un père. | 25 Ainsi, encore, reprendra-t-il plus durement les indociles et les turbulents ; il suppliera de progresser ceux qui sont obéissants, doux et patients ; quant aux négligents et aux rebelles, nous l'avertissons de les menacer et de les corriger. | 26 Qu'il ne ferme pas les yeux sur les péchés des délinquants. Mais qu'il les retranche autant qu'il le pourra, jusque dans les racines, aussitôt qu'il les verra naître, se souvenant du malheur d'Héli, grand-prêtre de Silo. | 27 Pour ce qui est des âmes plus délicates et intelligentes, il lui suffira de les reprendre une fois ou deux par des admonitions ; | 28 tandis qu'il doit punir par des verges et autres châtiments corporels les méchants, les opiniâtres, les superbes et les désobéissants, et cela dés qu'ils commenceront à mal faire, sachant qu'il est écrit :"L'insensé ne se corrige point par des paroles" ;(Prov 29,19) | 29 et encore : "Frappe des verges ton fils et tu délivreras son âme de la mort."(Prov 23, 14) |
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