Desiderius Admin
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| Sujet: 18/03 Saint Cyrille de Jérusalem, évêque Mar 18 Mar - 10:09 | |
| Saint Cyrille de Jérusalem, évêque et docteur de l’Église (315 - 386) Commun des pasteurs, p. 1765 ou des docteurs de l’Église, p. 1788 de la Liturgie monastique (bénédictine) des Heures. Saint Cyrille naquit à Jérusalem ou aux environs. Il s’appliqua de bonne heure à l’étude de l’Écriture Sainte, et se la rendit si familière, que ses discours, même ceux qu’il n’écrivait pas, n’étaient qu’un tissu de passages des Livres inspirés. Il joignit à cette étude celle des saints Pères et même celle des auteurs profanes, où il trouvait de puissantes armes contre l’erreur et pour la défense de la vérité. Cyrille reçut l’onction sacerdotale vers l’an 345, et dès lors il se dévoua tout entier, corps et âme, à la conversion des païens et à l’instruction des catéchumènes. On accourait à ses catéchismes, de Jérusalem et de toutes les villes voisines. Il nous reste de lui vingt-trois instructions familières sur l’ensemble des vérités chrétiennes, le symbole de la foi et les sacrements. Ces instructions sont une de ses gloires les plus pures, car c’est un arsenal où l’apologiste chrétien trouve, même aujourd’hui, des armes puissantes et invincibles. Nous y voyons en particulier, que l’usage de faire le signe de la Croix était connu dès les premiers siècles : "Ne rougissez pas, disait-il, de la Croix de Jésus-Christ ; imprimez-la sur votre front, afin que les démons, apercevant l’étendard du Roi, s’enfuient en tremblant. Faites ce signe, et quand vous mangez, et quand vous buvez, et quand vous êtes debout ou assis, quand vous vous couchez, quand vous vous levez et quand vous marchez ; en un mot, faites-le dans toutes vos actions." La gloire de saint Cyrille est d’avoir été l’ami et le défenseur de saint Athanase et du dogme chrétien contre les hérétiques. Trois fois exilé de Jérusalem, dont il était devenu évêque, trois fois rétabli sur son siège, il restera comme l’un des beaux modèles de la fermeté pastorale. Plusieurs faits merveilleux favorisèrent son apostolat et l’aidèrent à convertir les païens. Un jour de l’an 351, une Croix immense apparut dans le ciel, s’étendant du Calvaire au mont des Oliviers ; tous les habitants de Jérusalem la virent, et un grand nombre de païens crurent en Jésus-Christ. Dix ans plus tard, Julien l’Apostat, voulant faire mentir la prophétie évangélique qui annonçait la destruction du Temple, entreprit de le rebâtir ; mais Cyrille prédit les châtiments de Dieu ; il ne se firent pas attendre, car des tourbillons de flammes sortirent de terre et dévorèrent les ouvriers. Une multitude d’infidèles se convertirent. http://viechretienne.catholique.org/saints/934-saint-cyrille-de-jerusalemRègle du jour (fichier complet à télécharger ici)00 Chapitre 39 LA MESURE DE LA NOURRITURE | 01 Il suffit, nous semble-t-il, pour le repas quotidien - qu'il ait lieu à la sixième heure ou à la neuvième - à toutes les tables, de deux mets cuits, à cause des infirmités diverses. | 02 Ainsi celui qui ne pourra s'accommmoder d'un mets pourra manger l'autre. | 03 Deux mets cuits devront donc suffire à tous les frères. De plus, s'il se trouve des fruits ou des légumes frais, on ajoutera un troisième plat. | 04 Une livre de pain, à bon poids, sera suffisante pour la journée, soit qu'il n'y ait qu'un repas, soit qu'il y ait dîner et souper. | 05 Si l'on doit souper, le cellérier réservera un tiers de cette livre de pain pour la servir alors. | 06 S'il arrive que les frères ont travaillé plus qu'à l'ordinaire, l'abbé pourra, s'il le juge opportun, ajouter encore quelque chose, | 07 pourvu qu'on évite tout excès et que jamais un moine ne soit surpris par l'indigestion. | 08 Rien, en effet, n'est aussi contraire à tout chrétien que l'excès de table, | 09 comme dit Notre-Seigneur : "Prenez garde que vos coeurs ne s'appesantissent par l'excès." (Luc 21, 34) | 10 Aux enfants on ne servira pas la même quantité de nourriture, mais une plus petite qu'aux adultes, en gardant la sobriété en tout. | 11 Mais tous s'abstiendront absolument de la chair des quadrupèdes, excepté les malades très affaiblis. |
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